Le Comité des régions,
- met en évidence l'intégration européenne comme un élément fondamental de l'EUSAIR, qui englobe quatre pays de l'UE et quatre pays tiers, et met en avant les aspects relatifs à la réconciliation, à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité qui passent par une coopération plus étroite, ainsi que le rôle majeur des régions dans la promotion de l'autonomie régionale, du renforcement des capacités, de la décentralisation et de la démocratie;
- souligne que l'EUSAIR nécessite une impulsion politique forte et que l'initiative adriatique-ionienne peut jouer un rôle majeur à cet égard; par ailleurs, l'EUSAIR requiert une plateforme de gouvernance à multiniveaux, et les collectivités territoriales peuvent apporter les compétences de haut niveau nécessaires pour assurer une mise en œuvre efficace des projets dans le cadre d'une approche macrorégionale intégrée;
- préconise de mettre davantage l'accent sur la cohésion sociale et territoriale et sur les problèmes majeurs qui ne peuvent être traités efficacement par les pays seuls, notamment la santé, le vieillissement actif, les disparités dans les conditions démographiques et économiques entre les pays de la région et en leur sein, ainsi que les problèmes liés à la sécurité, au crime organisé, à l'immigration clandestine, à la délocalisation d'entreprises et au chômage des jeunes;
- se réjouit du fait que dans la communication de la Commission relative à l'EUSAIR, la gestion du risque de catastrophes naturelles figure parmi les principes horizontaux communs aux quatre piliers, et demande que le plan d'action évolutif accorde davantage d'attention aux questions horizontales telles que la migration, le droit à la santé et la formation administrative par l'intermédiaire de la Haute école de formation adriatique-ionienne;
- reconnaît la règle dite des "trois non" (pas de nouveau règlement, pas de nouvelles institutions et pas de fonds supplémentaires) et met en avant celle des "trois oui", dont font état de nombreux forums: oui à des financements plus complémentaires, à l'amélioration de la coordination institutionnelle et à la définition de nouveaux projets;
- convient que le renforcement des capacités constitue une question transversale pertinente si l'on veut assurer le succès de la stratégie EUSAIR, la région adriatico-ionienne couvrant un territoire qui englobe des pays de l'UE, ainsi que des pays candidats et candidats potentiels, dotés de structures administratives différentes;
- insiste sur l'importance de fonder cette troisième stratégie macrorégionale sur l'expérience des stratégies macrorégionales existantes afin de développer une coopération innovante et intelligente ainsi qu'une approche de gouvernance à multiniveaux expérimentale et novatrice selon le principe de l'"apprentissage par la pratique".