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Préserver la biodiversité et la qualité des eaux des lacs européens  
Les villes et régions de l’Union européenne défendent la mise en place ‎ d'une nouvelle stratégie de développement durable pour les lacs d’Europe

Les 28 et 29 juin, la commission de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie (ENVE) du Comité européen des régions (CdR) s’est réunie à Balatonfüred, en Hongrie, sur les rives du lac Balaton. Au programme de la commission figuraient une conférence sur le développement durable dans les régions de lacs en Europe, l’adoption d’avis sur les plastiques dans l’économie circulaire et sur la biodiversité, ainsi que deux échanges de vues sur le 8 e  programme d’action pour l’environnement et les communautés énergétiques locales. István Bóka (HU/PPE), maire de Balatonfüred et membre du CdR depuis mars 2011, a accueilli les deux journées de réunion de la commission ENVE.

Confrontés à diverses menaces, de l’urbanisation à la pollution des eaux en passant par les effets du changement climatique, les lacs sont des écosystèmes délicats et de fragiles réservoirs de biodiversité qui nécessitent des interventions particulières. La conférence sur le thème du «Développement durable dans les régions européennes de lacs», à laquelle ont pris part des représentants des lacs de Constance, de Garde, de Neusiedl et de Vänern, a fourni l'occasion d’échanger de bonnes pratiques et de contribuer à l’élaboration d’une stratégie européenne de développement des lacs allant au-delà des politiques sectorielles actuelles. Les intervenants ont également évoqué la complexité et l’importance de la valeur naturelle et économique des lacs et des masses d’eau douce en Europe.

Dans son allocution d’ouverture, Cor Lamers (NL/PPE), bourgmestre de Schiedam et président de la commission ENVE , a affirmé: «Nous devons faire en sorte que toutes les communautés disposent des ressources adéquates pour mettre correctement en œuvre la législation environnementale dans le contexte spécifique qui est le leur. Il s’agit d’un enjeu majeur dans le cadre du débat actuel sur le budget futur de l’UE. Les ressources requises ne sont pas que financières. Les collectivités locales ont besoin de compétences, de connaissances et de possibilités d’échanger de bonnes pratiques pour trouver les meilleures façons de préserver leur biodiversité. Les infrastructures vertes et bleues et les services écosystémiques devraient être renforcés afin d’améliorer la compréhension des avantages que peut procurer l’environnement pour les citoyens et l’économie.»

István Bóka (HU/PPE), maire de Balatonfüred et président du Conseil de développement du lac Balaton , a déclaré: «Le lac Balaton s’étend sur trois comitats (départements) et regroupe 180 communes. Il illustre à la perfection la nécessité d’élaborer des stratégies harmonisées, intégrées et collaboratives pour une gestion efficace et durable des lacs». M. Bóka s’est félicité de la déclaration soutenue par les dirigeants des régions de lacs présents à la conférence, qui «reconnaît la valeur environnementale, économique et sociale des lacs, prend acte de leur riche biodiversité et de leur forte exposition aux changements d'origine naturelle et anthropique, et demande que l’on investisse suffisamment de ressources pour garantir une gestion intégrée des lacs d’Europe».

Lors de leur réunion, les membres de la commission ENVE ont adopté à l’unanimité un projet d’avis sur le thème: « Une stratégie européenne sur les matières plastiques dans une économie circulaire », du rapporteur André Van de Nadort (NL/PSE) , dont l’adoption est prévue durant la session plénière des 8, 9 et 10 octobre 2018. Le rapporteur a souligné que pour résoudre le problème croissant des déchets plastiques, il fallait développer une approche globale fondée sur trois axes: «moins de matières plastiques, des plastiques de meilleure qualité et davantage de recyclage».

Les membres ont adopté à l’unanimité l’avis sur le thème: « La contribution des collectivités locales et régionales de l’UE à la Conférence des Parties (COP 14) de la Convention sur la diversité biologique et à la stratégie européenne pour la biodiversité après 2020 ». Roby Biwer , vice-président de la commission ENVE, participera à cette COP 14, qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 17 au 29 novembre 2018, et y défendra les principaux messages du CdR. L’avis devrait être adopté lors de la session plénière des 8, 9 et 10 octobre 2018. M. Biwer a déclaré: «Nous devons agir de manière plus vigoureuse pour enrayer la disparition des espèces. Il ne s’agit pas simplement de préserver la biodiversité: l’enjeu est de restaurer les écosystèmes.  L’Europe est à la pointe de la protection de la biodiversité, mais nous devons renforcer notre modèle de gouvernance et faire en sorte que les pouvoirs régionaux soient reconnus officiellement dans le cadre mondial pour l’après-2020 en matière de biodiversité. Nous avons l’obligation de revoir nos ambitions à la hausse pour la décennie post-Aichi, de 2020 à 2030, et de garantir l’éradication des espèces exotiques envahissantes ainsi que la fin du commerce illicite, de la destruction des habitats et de l’extermination de la vie sauvage.»

Deux échanges de vues ont eu lieu entre les membres: le premier sur le 8 e  programme d’action pour l’environnement , animé par Cor Lamers (NL/PPE), rapporteur de l’avis sur le sujet et président de la commission ENVE, et le second sur les modèles d’appropriation de l’énergie au niveau local et le rôle des communautés énergétiques locales dans la transition énergétique en Europe , animé par la rapporteure Mariana Gâju (RO/PSE) , maire de la commune de Cumpăna, dans le judet de Constanţa en Roumanie. Les deux avis en question seront adoptés lors de la session plénière des 5 et 6 décembre.

Contact: David Crous | +32 (0) 470 88 10 37 | david.crous@cor.europa.eu

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