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Les dirigeants locaux font équipe avec la commissaire Bulc pour encourager une mobilité à faibles émissions  
Les représentants des régions et des villes prennent l’engagement de moderniser leurs parcs de transport public en y introduisant au moins 2 000 véhicules à émissions nulles d’ici 2019et à aider à faire connaître toutes les possibilités de financement offertes par l’UE

Les collectivités locales de l’UE s’emploient à augmenter l’efficacité de leurs systèmes de transport, encouragent leurs transports à utiliser une énergie qui ne produit aucune émission et ouvrent la voie à une mobilité «zéro émission». Selon la position adoptée le 13 juillet par le Comité européen des régions, elles ont cependant besoin d’un cadre juridique amélioré et d’un soutien financier renforcé pour remplacer les véhicules polluants de leur flotte de moyens de transport publics. Cet objectif est pleinement entériné par la commissaire de l’UE responsable du transport, Violeta Bulc, qui s'était jointe aux responsables locaux à l'occasion de leur débat en session plénière.

Dans l’avis qu’ils ont élaboré sous la conduite de József Ribányi (Hongrie/PPE), vice-président du conseil du comitat de Tolna, les représentants des régions et des villes ont procédé à une évaluation de la mise en œuvre de la stratégie de l’UE pour une mobilité à faible taux d’émissions, lancée voici un an par la Commission européenne. Dans le débat sur la voie à suivre pour une mobilité à émissions nulles, la commissaire Bulc et les membres du CdR ont souligné que les véhicules propres ne représentent aujourd’hui que 10 à 12 % du parc européen de bus en circulation, soit environ 20 000 unités sur les 200 000 que comptent les transports publics.

Il est clair, dès lors, qu'il est indispensable d’intensifier les efforts actuellement déployés pour exploiter au mieux l’initiative de la Commission pour le déploiement de bus propres. C’est dans cette optique qu’une déclaration d’intention a été signée par des représentants locaux originaires des Pays-Bas, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Pologne et d’Espagne, qui se sont engagés à contribuer à augmenter leur parc de bus propres de transport public d’au moins 2 000 unités, d’ici la fin 2019. Cette promesse représente à elle seule une perspective d’investissement de plus d’un milliard d’euros.

«Citation de la commissaire»

«L’investissement dans des parcs de véhicules à faibles émissions devrait s’accompagner d’une rationalisation des relations entre le secteur énergétique et le système de transport», a fait observer le rapporteur, M. Ribányi, qui a également fait allusion à l’expérience concrète de sa collectivité: «Dans la ville de Paks, située dans ma région, le programme ELENA et les fonds de la BEI nous ont donné la possibilité à l'avenir de recharger les véhicules électriques de transport public en utilisant les capacités excédentaires que présente l’unique centrale nucléaire de Hongrie dans ses plages nocturnes de fonctionnement. »

L’amélioration de l’efficacité des systèmes de transport représente en effet un objectif primordial pour les élus locaux, qui ont fait part à la commissaire Bulc des difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, principalement en raison du manque d’interopérabilité des données, des services et des options techniques. Ils ont appelé de leurs vœux l’adoption de normes européennes de nature à remédier à ce problème.

En ce qui concerne plus particulièrement les dispositifs de transport multimodaux, le manque criant de coordination et de coopération entre les acteurs concernés empêche aujourd'hui de mettre en place des systèmes intégrés de tarification et de billetterie. Face à cette situation, il s'impose d’instaurer de nouvelles règles à l’échelle de l’Union afin de rendre obligatoire le partage des horaires et des informations de voyage.

En ce qui concerne l'utilisation de sources énergétiques à faible taux d’émissions dans les transports, les responsables locaux et régionaux tiennent à relever qu'idéalement, les énergies de substitution de ce type devraient être produites, stockées et consommées localement. Ils appellent également à donner la priorité et accorder des subventions aux biocarburants d’origine non alimentaire, en tendant progressivement vers la suppression des carburants produits à partir de cultures alimentaires, qui produisent des effets indirects dommageables pour l’environnement.

Notes à l’attention des journalistes: les outils de financement

La politique de cohésion de l’UE constitue le principal outil de financement à la disposition des régions et des villes qui envisagent d’investir dans la mobilité à faible taux d’émissions. Les Fonds structurels et d’investissement européens mettent 70 milliards d'euros à la disposition des transports, dont 39 pour favoriser la transition vers la mobilité à faible taux d’émissions - dans cette enveloppe, 12 milliards sont spécifiquement destinés à la mobilité urbaine durable et sobre en carbone. Le programme de recherche de l’UE Horizon 2020 consacre 6,4 milliards d’euros aux projets de mobilité à faible intensité de carbone. La BEI soutient la transition vers des transports publics plus écologiques au moyen de produits spécifiques et le Fonds européen pour les investissements stratégiques apporte également sa contribution à la réalisation de cet objectif.

Pour en savoir plus

Initiative européenne de déploiement de bus propres

Stratégie de l'UE pour une mobilité à faible taux d'émissions

Contact: Pierluigi Boda

Tél. +32 2 282 2461

pierluigi.boda@cor.europa.eu

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