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Karl-Heinz Lambertz accède à la présidence  

Karl-Heinz Lambertz, socialiste belge, a aujourd’hui pris ses fonctions de président du Comité européen des régions, la voix des collectivités régionales et locales de toute l’Union européenne. Il dirigera l’assemblée politique de l’UE pour les deux ans et demi à venir.

Le président Lambertz, qui dirige de longue date la Communauté germanophone de Belgique, et qui la représente au Sénat belge, a été élu le 12 juillet par les membres du Comité européen des régions. Il succède à Markku Markkula (FI/PPE). M. Markkula, président du conseil municipal d’Espoo, devient premier vice-président du CdR.

 

Exposant ses objectifs politiques , le président Lambertz a déclaré: «L’Europe ne sortira de la crise que si nous démontrons que nous pouvons obtenir des résultats inspirés par une vision commune. Je suis convaincu que si nous voulons rapprocher Bruxelles des communautés qu’elle sert, que si l’Europe veut rétablir la confiance qu’elle a perdue au fil des ans, elle doit commencer par agir dans ses régions et ses villes. C’est la raison pour laquelle j’entends résolument valoriser le rôle de notre Comité dans l’Union européenne et veiller à ce qu’il devienne le lieu où toutes les régions et les villes peuvent venir s’exprimer.»

 

Le président Lambertz, membre du CdR depuis 2001 et ancien président du groupe du Parti des socialistes européens du CdR, a souligné combien il importe de préserver et de moderniser la politique de développement régional de l’Union européenne – sa politique de cohésion – et combien il est nécessaire de renforcer la solidarité. «Nous devons bâtir une Europe sociale marquée du sceau de l’unité entre ses régions et ses villes. Sous ma présidence, et alors que des négociations difficiles sur le budget de l’UE sont sur le point de débuter, je continuerai à plaider pour que l’Union déploie une politique de cohésion forte et en accroisse la visibilité. Il serait totalement déraisonnable de l’amoindrir, de la diluer ou de l’assortir de conditions. Une Union amputée de la politique de cohésion n’est pas une Europe que nous pouvons accepter», a-t-il précisé.

 

Le président Lambertz a commencé sa carrière universitaire à la faculté de droit de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL), au milieu des années 1970, pour ensuite entamer une carrière politique en 1981, lorsqu’il est devenu membre du parlement de la Communauté germanophone de Belgique. Il est devenu en 1999 ministre-président de cette Communauté, poste qu’il a occupé jusqu’en mai 2014, lorsqu’il est devenu président de son parlement.

 

Il est également vice-président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, dont il est membre depuis 2000. Le Congrès est la déclinaison locale et régionale du Conseil, qui est le gardien des droits fondamentaux sur le continent européen. Il réunit des représentants des régions et des villes de 47 pays, dont la Russie et la Turquie.

 

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