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Le Comité européen des régions appelle à la création d’une nouvelle macrorégion atlantique  

Les régions atlantiques françaises de La Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire se prononcent en faveur de la création d'une nouvelle macrorégion atlantique afin de mieux affronter les répercussions du Brexit et de la COVID-19 sur la pêche, le tourisme, les liaisons maritimes et les chaînes logistiques

Le Comité européen des régions (CdR) a adopté une série de propositions visant à renforcer la coopération entre les régions atlantiques de l’UE afin de mieux faire face aux conséquences du Brexit et de la COVID-19. L’assemblée des villes et des régions de l’UE appelle à la création d’une macrorégion atlantique qui définisse des stratégies communes pour stimuler les secteurs prioritaires de l’économie bleue, notamment la pêche, le commerce, le tourisme et les transports. Les propositions du CdR figurent dans un avis présenté par la région espagnole de Cantabrie et adopté à l'unanimité lors de la session plénière des 17-19 mars . Les régions atlantiques de l’UE sont situées dans quatre États membres: la France, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne.

Les régions atlantiques sont confrontées à une double crise économique. Premièrement, les conséquences encore à quantifier du Brexit sur la pêche, le tourisme, le commerce et les transports. Deuxièmement, l’impact de la COVID-19, qui comprend une réduction drastique de la mobilité, avec des effets spécifiques sur les infrastructures, les liaisons maritimes, les chaînes logistiques et le secteur du tourisme.

Dans ce contexte, les membres Comité européen des régions conviennent que la création d’une macrorégion atlantique est la formule appropriée pour relever les défis maritimes parallèlement aux défis territoriaux, améliorer la coordination entre les régions et les États membres et rationaliser l’utilisation des fonds.

Isabelle Boudineau (FR/PES) , vice-présidente de la région Nouvelle-Aquitaine et présidente de la commission  COTER du CdR, a déclaré: «  La Nouvelle-Aquitaine a toujours été très attachée à la Stratégie maritime atlantique qu'elle juge prioritaire. Cette stratégie montre toutefois des limites en termes de gouvernance, pilotée jusqu'à ce jour par les Etats, et de financements, car elle n’a pas de budget dédié. Cette situation nous pousse aujourd'hui à réfléchir aux évolutions possibles, comme celle de la création d'une macrorégion atlantique ».

Du côté de la région Pays de la Loire , Vanessa Charbonneau (FR/EPP), vice-présidente du Conseil Régional a souligné:«  Pour notre Région des Pays de la Loire, la macrorégion apparait comme un levier pertinent pour mener des actions concertées avec les régions voisines de l’arc atlantique, sur la thématique maritime bien sûr mais également des thématiques essentielles pour nos régions comme les transports, le tourisme, ou l’innovation, à la condition que les Régions soient impliquées dans la gouvernance, pour une articulation optimale entre les besoins des acteurs territoriaux et les dispositifs européens gérés par nos collectivités tel que les programmes INTERREG ainsi que les Fonds Européens Structurels et d'Investissement ».

Paula Fernández Viaña (ES/Renew Europe) , ministre régionale pour l’intérieur, la justice et l’action extérieure du gouvernement de Cantabrie , et rapporteuse de l’avis du CdR portant sur Une nouvelle approche de la stratégie maritime atlantique , a déclaré: « La création d'une macro-région atlantique renforcerait considérablement l'alliance entre les régions atlantiques afin de mieux faire face aux défis posés par le COVID-19 et le Brexit. La macrorégion est un outil essentiel pour concourir pour les fonds du nouveau cadre financier pluriannuel de l'UE et pour développer des projets stratégiques communs dans l'économie bleue. Les régions doivent jouer un rôle actif dans la gouvernance de l'Atlantique. C'est la raison pour laquelle nous défendons fermement une gouvernance efficace à plusieurs niveaux respectant le cadre institutionnel de chaque État membre ».

L’avis rassemble une série de mesures concrètes, parmi lesquelles:

  • La création d’une macrorégion atlantique, selon le modèle de gouvernance à plusieurs niveaux de la macrorégion alpine.
  • L’inclusion de la pêche, des coquillages et de l’aquaculture en tant que pilier du plan d’action pour l’Atlantique (PAA), étant donné que l’approvisionnement en produits de la mer est l’une des priorités du pacte vert .
  • L’extension de la portée des autoroutes de la mer dans l’Atlantique, ce qui permettrait de nouvelles liaisons entre les ports et mettrait en valeur leur importance stratégique pour relier l’Irlande au continent dans le contexte post-Brexit.
  • Le développement d’un outil économique et budgétaire spécifique pour la stratégie atlantique.
  • L’adoption de stratégies régionales pour le développement méthodologique de l’économie bleue aux niveaux local et régional.
  • L’élaboration, par le CdR, d’un inventaire des activités de l’économie bleue dans chaque région afin de créer une véritable carte du développement de l’économie bleue au sein de l’UE.
  • Le renforcement de la coopération transnationale entre les régions atlantiques pour atteindre les objectifs du nouveau PAA.
  • La création des conditions permettant d’encourager le travail au sein d’équipes pluridisciplinaires et multiculturelles et d’harmoniser les intérêts et les agendas.
  • L’harmonisation du financement public de la recherche et de l’innovation afin d’allouer efficacement les ressources disponibles.

Le CdR accueille favorablement le pilier « énergies renouvelables » du nouveau plan d’action pour l’Atlantique, estimant qu’il s’agit d’une occasion unique de stimuler la production d’énergie renouvelable en mer dans l’UE.

L'Assemblée de l'UE des représentants régionaux et locaux regrette que les principales activités de l’économie bleue soient exclues du PAA, telles que la construction navale et maritime, le secteur des transports, la navigation de plaisance, l’industrie connexe et les activités touristiques durables liées au milieu marin, y compris les sports nautiques, le tourisme de croisière et les ferries. Ni la pêche, ni la conchyliculture, ni l’aquaculture ne sont traitées comme des sujets à part entière dans le PAA, soulignent les membres.

Le CdR propose que la nouvelle macrorégion se concentre sur un certain nombre de secteurs qui présentent une véritable capacité transnationale, tels que l’énergie maritime, la pêche, la protection de l’environnement, le changement climatique, les transports et la recherche scientifique et technologique.

L'avis adopté à l'unanimité par le CdR soutient le développement de l’autoroute ferroviaire atlantique et des liaisons portuaires ferroviaires et routes de raccordement principales du «dernier kilomètre», tant entre les infrastructures existantes qu’entre les corridors RTE-T et d’autres axes de transport de la zone atlantique.

Le CdR regrette qu’aucun des piliers du PAA ne soit lié au tourisme et au patrimoine culturel, «signe d’identité de l’espace atlantique européen», souligne l'avis adopté.

Contexte:

Lire ici l’interview de Paula Fernández Viaña (ES/Renew Europe), rapporteuse pour un renouvellement de la stratégie maritime atlantique (publiée le 15 mars 2021).

En 2011, la Commission européenne a adopté une stratégie maritime pour la région de l’océan atlantique en réponse aux appels répétés en faveur d’une coopération plus ambitieuse, ouverte et efficace dans cette région. En 2013, un  plan d’action pour l’Atlantique a été introduit pour mettre en œuvre cette stratégie. Ultérieurement, en juillet 2020, un plan d’action actualisé pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive dans la région atlantique de l’UE a été adopté, couvrant la France, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne.

Le « Pacte vert pour l’Europe: investir l’échelon local » est le nom d’une nouvelle initiative du Comité européen des régions, qui entend placer les villes et les régions au cœur du pacte vert pour l’Europe et garantir que la stratégie de croissance durable de l’UE, tout comme les plans de relance pour l’après-COVID-19, se déclinent en financements directs pour les villes et les régions et en projets concrets en faveur de chaque territoire. Le coup d’envoi de l’initiative «Pacte vert pour l’Europe: investir l’échelon local» a été donné le 15 juin 2020, avec la création d’un groupe de travail spécifique composé de treize membres . Lisez ici le communiqué de presse. Découvrez 200 bonnes pratiques du pacte vert sur notre carte en ligne .

Contact presse:

Berta López Domènech

Berta.LopezDomenec@cor.europa.eu

David Crous Duran

david.crous@cor.europa.eu

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