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Pour les régions et les villes, la politique de cohésion est vitale ‎ pour faire face aux conséquences de la crise historique que nous traversons ‎ et réduire les disparités en Europe  

Les institutions européennes et les gouvernements nationaux doivent faire en sorte que les politiques de l’UE contribuent à résorber les disparités territoriales, économiques et sociales.

L’Alliance pour la cohésion (#CohesionAlliance) souligne que la politique de cohésion reste le principal instrument d’investissement de l’UE, qu’elle a permis efficacement de faire face aux répercussions des crises extraordinaires que nous connaissons, comme la pandémie de COVID-19, et qu’elle jouera un rôle essentiel dans la réponse apportée aux conséquences de la guerre en Ukraine. Les disparités régionales restent néanmoins marquées. Il y aurait lieu de renforcer la politique de cohésion et de reconnaître que cette dernière est une valeur fondamentale de l’Union, afin d’assurer une relance équitable et une transition numérique et écologique juste en Europe.

À la suite de la publication du huitième rapport sur la cohésion , l’Alliance pour la cohésion, une coalition formée à l’échelle de l’UE, a présenté une série d’observations conjointes dans la perspective du huitième forum sur la cohésion , qui se déroulera les 17 et 18 mars. Les membres de l’Alliance ont salué les résultats positifs mis en avant dans le rapport: les régions moins développées d’Europe de l’Est rattrapent leur retard , le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté et d’exclusion sociale a diminué de 17 millions entre 2012 et 2019, et la modélisation économique indique qu’en 2023, le PIB par habitant augmentera de 2,6 % dans les régions moins développées grâce au soutien récemment apporté au titre de la politique de cohésion de l’UE.

Toutefois, plusieurs régions à revenu intermédiaire et moins développées dans le sud de l’UE subissent une stagnation ou un déclin et se trouvent prises en quelque sorte dans un piège de développement . Le rôle et les capacités en matière de développement économique demeurent inégaux, et des réponses à des enjeux essentiels restent à trouver pour ne laisser de côté aucun individu ni aucune région.

L’avenir de la politique de cohésion sera étroitement lié à une possible réforme du cadre de gouvernance économique de l’UE . Or, l’Alliance pour la cohésion fait observer que le rôle du Semestre européen dans la mise en œuvre de la politique de cohésion n’est aucunement reconnu, et fait valoir que les exécutifs locaux et régionaux devront être formellement associés au cadre de gouvernance économique de l’UE et auront besoin d’un renforcement de leurs capacités d’investissement.

Pour les membres de l’Alliance, le message fort que la Commission européenne adresse en vue de renforcer la gouvernance à plusieurs niveaux et le principe de partenariat arrive à point nommé et il est rassurant. Toutefois, cette reconnaissance vient contredire la récente tendance de l’UE à recentraliser la gestion de ses fonds et politiques au niveau des États membres, qui apparaît de manière évidente dans la mise en œuvre des plans nationaux pour la reprise et la résilience et dans la formulation des futurs plans sociaux nationaux pour le climat. Les membres de l’Alliance ont indiqué qu’il restait à voir comment le nouveau concept proposé par la commissaire européenne Elisa Ferreira, chargée de la cohésion et des réformes, de « ne pas nuire à la politique de cohésion », s’appliquera concrètement à toutes les autres politiques de l’UE qui ont une incidence sur le développement territorial et l’échelon local.

Depuis sa création en octobre 2017, l’Alliance pour la cohésion ( #CohesionAlliance ), une alliance européenne composée de 12 000 signataires qui réclament une politique de cohésion plus forte, a réussi à éviter des coupes budgétaires drastiques après 2020, a contribué au maintien d’une politique de cohésion qui bénéficie à toutes les régions de l’Union et a préconisé des règles plus simples et plus souples pour les fonds de cohésion.

QUELQUES DÉCLARATIONS DE #COHESIONALLIANCE:

Apostolos Tzitzikostas , président du Comité européen des régions (CdR) et président de la région de Macédoine centrale (Grèce), a déclaré: « Ce rapport montre que la politique de cohésion fonctionne, mais aussi que toutes les politiques de l’UE doivent contribuer à réduire les disparités sociales et économiques. Les citoyens ont besoin que les acteurs européens, nationaux, régionaux et locaux travaillent ensemble pour créer des emplois, lutter contre la pauvreté et introduire les transitions écologique et numérique dans chaque région, ville et village d’Europe. Il s’agit de la seule politique de l’UE permettant d’investir massivement dans cette coopération. La pandémie ainsi que la situation tragique engendrée par la guerre qu’un régime sans pitié a décrétée contre l’Ukraine ont prouvé à quel point la politique de cohésion est vitale pour l’UE, afin de faire face à la fois aux urgences et aux changements à plus long terme. »

Nathalie Sarrabezolles , présidente de la commission de la politique de cohésion territoriale et du budget de l’UE du CdR ( COTER ) et conseillère départemental du Finistère (France), a déclaré: « Avec la guerre en Ukraine, il s’avère une fois encore que la politique de cohésion est la première des politiques européennes déployées en réaction à une nouvelle crise majeure. Cette politique essentielle est non seulement un instrument de réaction, mais elle aussi nécessaire sur le long terme en tant qu’instrument d’investissement pour parvenir à une autonomie stratégique de l’UE. Construire une transition écologique et numérique juste et renforcer la démocratie et les capacités administratives locales et régionales ne serait pas possible sans une politique de cohésion forte, qui puisse contribuer à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales, et à renforcer le rôle de l’UE au premier plan de la scène mondiale. »

Magnus Berntsson , président de l’ Assemblée des régions d’Europe (ARE) et vice-président du Götaland occidental (Suède), a déclaré: « Il est temps maintenant de faire de cette crise une chance à saisir. La politique de cohésion est fondamentale pour libérer tout le potentiel de nos régions au moment où nous redressons la tête après la pandémie. Les investissements doivent atteindre toutes les régions d’Europe pour une relance juste et équilibrée. »

Karl-Heinz Lambertz , président de l’ Association des régions frontalières européennes (ARFE) et membre du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique , a déclaré: « La politique de cohésion s’est avérée cruciale pour transformer des régions frontalières européennes qui étaient entièrement périphériques en des éléments plus centraux au sein de l’intégration continentale. Il sera également déterminant de consolider et de développer davantage ces “bassins de vie”, afin qu’ils puissent relever les défis d’aujourd’hui, y compris l’après-pandémie et toute conséquence attendue de la guerre en cours pour l’intégration européenne. Les zones frontalières gardent le souvenir vivace des conflits passés et sont des lieux tout indiqués à partir desquels entamer une reconstruction. »

Jean-Claude Marcourt , président de la Conférence des assemblées législatives régionales de l’Union européenne (CALRE) et président du Parlement de Wallonie (Belgique), a déclaré: « Au moment où l’Union européenne est déjà ébranlée par les conséquences de la guerre, il est plus que jamais crucial de maintenir et de développer la solidarité entre les différentes régions d’Europe, en particulier au moyen de la politique de cohésion. » 

Stefano Bonaccini , président du Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE) et président de la région d’Émilie-Romagne (Italie), a déclaré: « Nous ne sommes pas encore sortis de la pandémie et jamais nous n’aurions imaginé une nouvelle guerre en Europe. La crise que nous avons connue ces dernières années montre que la politique de cohésion européenne est plus importante que jamais dans une perspective de long terme, et qu’elle doit être renforcée dans les années qui viennent. C’est une politique qui tisse des liens entre les citoyens européens et l’Europe, par l’intermédiaire des municipalités et des régions. C’est le meilleur outil dont nous disposons pour faire vivre le projet européen et renforcer la démocratie locale. »

Cees Loggen , président de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM) et ministre régional de la province de Hollande-Septentrionale (Pays-Bas), a déclaré: « La concurrence entre la facilité pour la reprise et la résilience et la politique de cohésion n’aide pas à un déploiement efficace des ressources de l’UE. Face aux conséquences de la guerre, il sera d’autant plus nécessaire que les fonds de l’UE agissent en synergie. Nous devons réfléchir à des moyens plus efficaces de coordonner les politiques d’investissement de l’UE à l’avenir. Il est également de la plus haute importance pour les collectivités régionales que toutes les politiques de l’UE contribuent à la cohésion territoriale, comme le suggère le huitième rapport sur la cohésion. »

Dario Nardella , président d’ Eurocities et maire de Florence (Italie), a déclaré: « La politique de cohésion reste l’instrument le plus important dont nous disposons pour investir dans les citoyens et les territoires, et ce rapport prouve qu’elle est efficace pour parvenir à un équilibre en Europe, avec le rattrapage des régions de l’Est. Nous devons renforcer les possibilités dont disposent les villes et les métropoles pour puiser dans cette ressource. Elles sont les pôles d’innovation qui contribuent à stimuler le développement régional. C’est d’autant plus important maintenant, au moment où nous portons notre regard sur la reprise après la pandémie de COVID-19, en orientant les investissements publics vers une transformation juste, écologique et numérique de nos villes. »

Pour contacter le secrétariat de l’Alliance:

CohesionAlliance@cor.europa.eu

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